Institut de démobilisation
Ceci nest pas le site de lInstitut de démobilisation. LInstitut de démobilisation na pas de site. Il ne fait que déposer ici (endroit parmi dautres) ses productions.
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2013

08/11/13
Erlkönig der Roma oder Der Gemeinsame Markt der Europäischen Union in Berlin-Mitte
Dieses Büchlein ist eine Veröffentlichung des Institut de démobilisation. Diese Veröffentlichung dient dazu, das, was sich zum Beispiel am 8. November 2013 um 14 Uhr an der Kreuzung der Dorotheen- und Friedrichstraße in Berlin ereignete, bekannt und sichtbar zu machen: nämlich eine normale Verhaftung von vier roma Jugendlichen durch Zivilpolizisten der Berliner Polizei. Die Veröffentlichung beruht auf neun von einem Berliner Passanten angefertigten photographischen Aufnahmen und auf einem von ihm geschriebenen und an Abgeordneten des Bundes- und Landtages adressierten Brief. Der Text wurde dem Erlkönig Goethes entliehen.

Cette brochure est une publication de l’Institut de démobilisation. Elle sert à faire connaître et à rendre visible ce qui s’est passé, par exemple le 8 novembre 2013 à 14 heures au carrefour de la Dorotheenstrasse et de la Friedrichstrasse, au centre de Berlin : ici, l’arrestation de quatre adolescents roms (dans des circonstances tout à fait normales et extrêmement troublantes). La publication s’appuie sur neuf photographies prises par un passant berlinois et sur la lettre adressée par lui à des députés du Bundestag et du Parlement du Land de Berlin. Le texte est composé de vers du « Roi des Aulnes », ballade de J. W. v. Goethe.

12/11/13
Destination Bling-bling. Quand la Ville de Rennes pète plus haut que son cul
Ce texte de l'Institut de démobilisation, qui a pour sujet le grand relooking généralisé de la ville de Rennes, a déjà été envoyé, par e-mail ou par courrier, à une grande majorité de Rennais, dont beaucoup nous ont fait savoir qu'ils l'avaient transmis dans la foulée, à la fois furieux et hilares, à leurs amis et aux amis de leurs amis. Mais il a aussi été envoyé à tous les journalistes de la presse régionale, à tous les membres des associations culturelles, à tous les syndicalistes, à tous les fonctionnaires, à tous les collègues de bureau, à tous les étudiants, à tous les chômeurs, à tous les édiles et à tous les notables locaux dont nous possédons l'adresse postale ou l'adresse email – ce qui commence à faire pas mal de monde, depuis le temps. Précisons que, dans le lot, nous avons été tout particulièrement attentifs, pour augmenter ces effets de colère et d’hilarité, à ce qu'il tombe entre les mains des équipes municipales et métropolitaines des autres grandes villes de l'Ouest (notamment Brest, Lorient, Laval, St Brieuc et Nantes), mais aussi aux salariés et aux stagiaires de Territoires, de Territoires publics et de Rennes métropole, dont la plupart ont déjà commencé à le faire circuler sur les intranets et les réseaux sociaux – à l'heure qu'il est, nous ne contrôlons vraiment plus rien. Il était temps que ce texte soit lu par les principaux intéressés, à savoir les élus de la Ville de Rennes eux-mêmes, qui devaient commencer à s'inquiéter de ces regards goguenards, et parfois peut-être aussi de ces poings menaçants, que les Rennais leur adressaient comme ça depuis quelques jours, quand ils les croisaient ici ou là dans les quartiers.

10/10/13
En finir avec Ouest-France, chaque jour. Critique de la critique des médias
Il s’agit de donner une grande gifle à Ouest-France. Une belle claque qui résonnera dans toute la Bretagne, et même en Loire-Atlantique, en Mayenne, et jusque dans les faubourgs du xive arrondissement de Paris, autour de la gare Montparnasse. Jusqu’ici, nous nous étions contentés d’administrer au quotidien breton quelques chiquenaudes, quelques pichenettes, en procédant régulièrement au décryptage de ces éditoriaux magnifiquement idéologiques qui s’étalent chaque matin sur sa une quadrichrome. Or donner des pichenettes aux médias, voilà aussi le passe-temps favori de ceux qui s’adonnent aujourd’hui à la « critique radicale des médias », comme ils disent.
i2d@no-log.org